Un monde sans béton ni tours HLM. Une terre fleurie de mille couleurs. Des herbes folles volant au grès du vent. Des arbres centenaires dont les cimes se rejoignent dans les nuages… Un rêve. Un idéal d’écolo ? Ou peut-être simplement un pays dans lequel la préservation de la nature compte davantage que l’expansion et la richesse de l’homme. En Nouvelle-Zélande, dès la douane, à l’aéroport, le ton est donné : ici vit une terre préservée et gare à celui qui oserait tenter de la souiller. En guise de patte blanche, c’est le dessous de ses souliers qu’il faut présenter avant d’avoir l’autorisation de fouler le plancher Néo-Zélandais !
Alors oui des gratte-ciels et du béton, ici aussi il y en a. Enfin du moins, dans les centres-villes des plus grandes agglomérations comme Auckland, car déjà dans la proche banlieue, les charmants pavillons d’un étage ont remplacés les tours. Les arbres surpassent les cheminées, les buissons fleuris débordent sur les routes et les parcs cachent d’impressionnantes forêts.
Au cœur d’Auckland, ville la plus dense de Nouvelle-Zélande, la nature n’est jamais loin. Mieux que New-York et son Central-Park ou Paris et ses ruches sur les toits, ici les moutons et les vaches paissent paisiblement sur les collines ! Comme des dos d’ânes à répétitions, le paysage n’est que bosses et creux. One Three Hill, Mount Eden, Mount Albert, Auckland Domain… ces grandes zones constituées uniquement d’immenses prairies ou de forêts luxuriantes apportent la campagne dans la ville. Ou plutôt lui laisse une petite place. Et gare à celui qui conduirait trop près des plates-bandes fleuries ou oserait tailler les branches des arbres. Au bus de dévier sa trajectoire !
Les rues sont propres. Le recyclages se fait devant chaque maison. Aimer sa nature, protéger son écosystème, c’est ici comme un mantra. Le résultat : un véritable jardin d’Eden ravissant les voyageurs venu du monde entier pour y planter la tente ou déambuler en van. Reste à espérer que ces touristes en forte hausse adopteront ce mode de vie respectueux…
