3h de marche à la rencontre du lac Marian ? Parfait. Le sentier ne montre pas de grosses difficultés, parfait puisque les chaussures de randonnées sont HS et que celles de villes doivent les remplacer. Depuis le parking, un pont suivit par une piste de bois conduisent au-dessus d’un torrent d’eau d’un bleu glacial puis bordent des chutes d’eau fabuleuses sculptées au cœur d’un bush aussi vert qu’humide. Une promenade prometteuse.
C’est le sourire aux lèvres que l’on avance vers le premier hic. Une rivière débordant de son petit lit habituel à traverser. Elle n’est pas bien grande. Pas très profonde non plus. Mais bel et bien là. Ah, en chaussures de randonnées, deux foulée et problème résolu. Mais là c’est une nouvelle inondation des souliers qui s’annonce. Autant s’y aventurer pieds nus, surtout qu’une deuxième rivière, deux fois plus grosses se cache derrière la première. Rouge, bleu, presque fumant à la sortie, les pieds n’en mènent pas large, mais ils ont traversé. La suite se déroule sans encombre jusqu’à l’approche du lac. Ah pour être là, il est là. Tellement qu’il a également englouti les berges et une partie de la végétation qui l’entoure habituellement ! Le sentier s’arrête brutalement… dans l’eau qui, quant-à elle, se veut davantage d’un vert marronnasse que d’un beau bleu profond.
Il faut croire que si les pluies torrentielles des jours précédents n’ont, jusqu’ici, rien détruit, elles ont tout de même laissé de belles traces de leur venue.